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Fiche technique 01 (JPC-Janvier 2007)

Écrit par JPCANAB. Posté le Dimanche 14 janvier 2007 @ 21:41:14 par admin

- Que faire d’un arbre acheté entre juin et février ?

- De novembre à février : taille d’hiver

Prétexte de cette fiche :

Extraits du forum ANAB du début janvier 2007 ( Echange entre Michel et Jean – Paul)

 




… Ta question veut dire qu'il serait sûrement intéressant d'ouvrir un dossier : comment mettre le pied à l'étrier et se lancer !

Mais quelque soit la méthode, il restera toujours le coup de cœur (certains te diront "t'es fou", mais toi, tu t'en fous, car c'est ton arbre) c'est ce qui fait que, comme pour marcher, comme sur se lancer sur un ordi. (et j'en passe "des premières fois" dans une vie !) on hésite à  faire le premier pas, et pis encore, il faut en faire un second ... et recommencer !

1 / que préfères-tu : feuillus, résineux, à fleurs, ... grands, moyens, petits, ... droit, penché, en cascade ?  as tu déjà quelques images qui te trottent dans ta tête ? ... des préférences = « j'aime - j'aime pas ! »

2 / il faut que tu trouves un arbre dont tu auras plaisir de t'occuper tout le temps, c'est cela le bonsaï = se faire plaisir et tant qu'à faire, faire plaisir aux autres, à ceux à qui tu le montres.
Vas dans une jardinerie, une pépinière et regarde les feuillages (ce n'est pas une blague il y a encore beaucoup d'essences à feuilles persistantes + tous les résineux) + les troncs et leur ramifications basses (les tuteurs tout droits sont à éviter) si un truc te plait, tente ce coup de cœur.



3 / tu peux démarrer par des petites espèces ; cotonéasters, azalées, rhododendrons nain, et toute la grande famille des "conifères de rocaille" , si tu as quelques connaissances des noms botaniques (les arbres n’ont pas de feuilles en ce moment = prends par ex. un érable, suivant l’espèce, il a de toutes petites feuilles, de moyennes ou des grandes, donc il faut connaitre un peu de botanique avant de choisir son feuillus en hiver ou avoir déjà fait des repérages en été).
Choisis un feuillus bien ramifié (grosses branches en base et petites en tête = le vrai coup de pot, ça arrive il n’y a pas que le loto !), des moyennes espèces = vu la période je te préconise un choix dans les résineux, c'est toujours plus gratifiant quand on commence, ou de ton arbre préféré (sa variété) pour ton arboretum portable !
Prends la silhouette la plus proche d'un Vieil arbre = tronc conique + branche basses bien charpentées. Ne regardes que les 20 ou 30 cm au dessus du pot car le reste (la cime, même de 1m de haut sera certainement coupée = la cime se refait en quelques années, le tronc quant à lui demandera des dizaines d’années de culture et de travail)

_ … Si je me décide, cette période est elle propice à une taille de structure en laissant les sujets dans leur container en attendant le printemps, ou dois je attendre le printemps pour tout faire?

… Si tu te décides maintenant, tu peux tailler sans risque ! C’est la bonne période des tailles de structure, mêmes celles des tailles très fortes. C’est un arbre en container = relis " transplanter", pas jusqu'au bout, mais regarde bien les schémas : vérifie le niveau des premières racines  = sors l'arbre de son pot + enlèves la terre superficielle (de 2, 5, 10 ... cm) - mets cette terre au fond du pot (drôle, n'est pas !) et SVP ne touche pas encore au pain de racines.

Tu vois maintenant la silhouette de l'arbre avec sa vraie hauteur de tronc. Tu peux tailler donc sans surprise puisque le jeu est d'avoir les racines affleurantes au final (force - stabilité visuelle ... et cela ressemble tellement à ce qui nous fascine chez les vieux arbres) et un équilibre entre le tronc et le volume aérien.

Pourquoi ne pas toucher aux racines maintenant ? = on attend "la veille" du redémarrage de la végétation pour que la pourriture ne s'installe pas au niveau des coupes (la pourriture des racines est équivalente à la gangrène, pour nous les hommes) ; au redémarrage la cicatrisation se fait très rapidement et à plus de 99%.
On a donc encore le temps pour transplanter = on le fera de la mi mars jusqu'aux Saints de Glace début mai.




Un peu de technique (et surtout, toujours plein de bon sens = y’a pas de mystère !)

Ce n’est pas que de décembre à mars  qu’on peut se poser cette judicieuse question ; c’est de la mi mai jusqu’à  la nouvelle «  fenêtre » des transplantations : mi janvier, février, mars,  jusqu’à fin avril (nous sommes en Lorraine évidement). 

Cette moitié d’année où nous vous conseillons de ne pas transplanter, peut être coupée en deux, car il y a une exception : de la mi septembre à la fin octobre, les résineux  (eux seuls) peuvent être transplantés avec les mêmes chances qu’ils auraient au printemps.
 
Pour les feuillus, il est indispensable d’attendre le printemps.  C’est génétique : les plantes sont faites comme cela ! (voir physiologie de l’arbre dans « dossiers »)

Chaque radicelle d’un feuillus, en période de végétation, porte des millions de poils absorbants microscopiques qui captent l’eau, les matières organiques et les oligo éléments (les minéraux solubles), si vous bouleversez le pain des racines, vous les détruisez presque tous, la radicelle perd alors plus de 99% de sa capacité vitale pour l’arbre ! (ex. : un simple plan de seigle dispose comme surface développée de ses poils l’équivalent de 1 terrain de tennis !!!  Imaginez la surface développée des poils absorbants de votre petit bonsaï !)

Les résineux (dépourvus de poils) s’associent aux mycorhizes, champignons compagnons très fins qui servent d’éponge et disposés en chaine comme des fils capillaires, ils alimentent la radicelle. Ces mycorhizes ont la capacité naturelle de se multiplier en automne à la fin des grosses chaleurs (c’est la période des champignons !). On peut donc transplanter le résineux : l’équilibre vital pour l’arbre se rétablira très vite, l’arbre cicatrisera les coupes de racine avant les froids, ce qui évitera le risque de pourriture pendant l’hiver.

Que pouvons nous faire en été et en automne pour les feuillus ?

 

Deux solutions : couper le pot plastique  ou soulever l’arbre dans le pot.

En été, c’est tout ce nous pourrons faire : mettre l’arbre dans sa future position et ajuster sa forme générale, couper quelques feuilles disgracieuses, en surépaisseur (celles qui se font ombre), les trop grandes (qui cassent l’échelle de l’arbre = on ne garde que les petites ou toutes celles qui ont la même dimension) et quelques branchettes mal placées !

Concentrons nous sur la période actuelle, qui cours du début novembre à la mi février !

Nous pouvons tailler et tailler fort (penser à cicatriser avec du mastic « à greffer »). Le schéma ci-dessous montre l’évolution d’une branchette en 4 stades, c’est la technique de la ramification d’une branche.

 

Remarquez qu’à l’étape 4, je ne sais déjà plus dessiner : l’arbre prend du volume et il devient très difficile à ne représenter qu’en 2 dimensions !
Pour certaines espèces à pousses rapides, ces 4 étapes correspondent tout au plus à 4 années, pour d’autres, moins prolifiques (ifs, pins, chênes …) cela sera de l’ordre de 6 à 8 ans, mais pas plus.


Certaines essences ont des bourgeons alternés droite gauche, d’autres  symétriques sur le même plan, d’autres symétriques sur des plans successifs alternés à 90 degrés. La taille va constituer à dégager la structure de 1 bourgeon sur 2 et ensuite de diriger la croissance de l’arbre comme les 4 phases ci-dessus
(voir aussi dans  galeries : panneaux de 1982, panneau 1a)

Taillez à 2, 3, 4 bourgeons en repérant  l’orientation du dernier d’extrémité qui donnera l’orientation de la branche de l’année nouvelle, pincer (= éliminer du bout des doigts) tous les bourgeons sur le tronc, les branches maitresses et ceux qui ne sont pas dans le bon sens (intérieur de l’arbre ou ne correspondant à « l’ordre hiérarchique » des branches).

L’arbre est un volume et doit le rester.
Pour éclaircir et tailler une branche comme ci dessous, il faut l’isoler visuellement. Le plus simple est de prendre une feuille de papier et de travailler branche après branche, en vérifiant au fur et à mesure du travail que l’équilibre de l’ensemble est conservé !


 


D’une manière générale on commence par éliminer tous les bourgeons de tête (à l’exception de ceux des branches basses qu’on veut voir grossir) ce sont les plus vigoureux qui inhibent tous les autres en dessous d’eux ; de la sorte la sève montante du printemps se répartira alors sur les 2, 3, 4 bourgeons restants, d’une manière plus équitable, la végétation sera beaucoup moins vigoureuse mais la ramification sera optimale.

 

Voila : l’avant-après d’une taille d’hiver et (en prime et en vert pâle) une prévisualisation du volume feuillus pour l’année qui s’annonce (c’est construire mentalement son arbre et le conduire vers de beaux jours).


















 


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